Calligraphe à sa façon, il exécutait ses dessins au stylo bille. « Les poètes ne dessinent pas, disait-il, mais dénouent l’écriture pour la renouer autrement. [...]
La poésie est une solitude… et nous sommes des moines qui échangent des silences. Jean Cocteau [...]
Lire la suite >>Les origines de la bague Trinity Cartier remontent à 1924, quand le poète Jean Cocteau, après avoir imaginé les formes « saturniennes », demande à son ami Louis Cartier de la réaliser. Avec ses trois anneaux entrelacés, elle évoque les volutes de l’Art Déco et représente trois bagues à jamais liées par un jeu d’entrelacement. [...]
Lire la suite >>« Notre Prison n’a que trois murs et c’est contre le quatrième que le prisonnier s’acharne, sur ce quatrième mur invisible qu’il écrit ses amours et ses rêves. [...]
Lire la suite >>Jean Cocteau immense artiste, parle de son métier « d’artiste-poète » :
On fouille la nuit. Il y en chaque homme une nuit qu’il connaît très mal. Pour moi, un poète, c’est un homme qui est au service de forces qu’il connaît très mal. Nous sommes la main-d’œuvre d’un « moi » que nous connaissons très mal, qui n’a rien à voir avec notre « moi » de surface, et surtout rien à voir avec le « moi » de légende qu’on nous invente.
La vie d’un poète n’est pas drôle. Les Muses sont des dames terribles, des mantes religieuses qui vous mangent pendant l’accouplement, pendant l’amour.
Beaucoup d’écrivains s’imaginent, quand je parle humblement de cet état modeste du poète qui n’est que la main-d’œuvre de forces profondes qu’il ne connaît pas, que je parle de l’inspiration, alors que c’est une expiration : ils s’imaginent qu’on reçoit quelque chose d’un ciel, alors que cela vient de nos ténèbres profondes, de la nuit du corps humain. Ce n’est pas une inspiration mais une expiration, quelque chose qui sort de nous. [...]
Le 3 mars 1955, Jean Cocteau avait été élu à l’Académie française au fauteuil de Jérôme Tharaud, par 17 voix contre 11 à Jérôme Carcopino.
Une élection étonnante pour celui qui revendiquait depuis toujours son indépendance d’esprit. Reçu à l’Académie, le 20 octobre 1955, dans un discours, il dressait son propre portrait avec humour : « Qui donc avez-vous laissé s’asseoir à votre table ? Un homme sans cadre, sans papiers, sans halte. C’est-à-dire qu’à un apatride vous procurez des papiers d’identité, à un vagabond une halte, à un fantôme un contour, à un inculte le paravent du dictionnaire, un fauteuil à une fatigue, à une main que tout désarme, une épée. » [...]
Lire la suite >>« Le lendemain du tournage, on reste sous l’impression du spectacle, on ne remarque rien d’autre que les fautes, on s’hypnotise sur des détails absurdes. L’admirable du cinéma, c’est ce tour de cartes perpétuel qu’on exécute devant le public et dont il ne doit pas connaître le mécanisme. La nature nous a donné des nerfs pour souffrir et prévenir, une intelligence pour savoir souffrir et nous mettre en garde. La lutte contre la souffrance m’intéresse au même titre que le travail du film. (Jean Cocteau Chronique de neuf mois de tournage (1945-1946), d’une amitié avec Jean Marais, La Belle et la Bête est surtout la confession d’une intériorité, le témoignage émouvant du combat que mènent le poète et son œuvre contre l’ange de la maladie. » [...]
Lire la suite >>« Il faut bien comprendre que l’art, je le répète, n’existe pas en tant qu’art, en tant que détaché, libre, débarrassé du créateur, mais qu’il n’existe que s’il prolonge un cri, un rire ou une plainte. »Jean Cocteau [...]
Lire la suite >>« Jean Cocteau »
Alors que certains poètes courent après les muses et, du fait même de leur acharnement ne les rattrapent jamais, ce sont elles qui poursuivent Jean Cocteau. Chaque fois qu’elles le saisissent il se sauve et cette fuite nous vaut un nouvel ouvrage. [...]
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