Dans ce court film de 1959, Cocteau explique que sa méthode de dessin ressemble beaucoup à l’improvisation en jazz.
« Quand je dessine j’écris et peut-être que quand j’écris je dessine. »
Jean Cocteau
Dans ce court film de 1959, Cocteau explique que sa méthode de dessin ressemble beaucoup à l’improvisation en jazz.
« Quand je dessine j’écris et peut-être que quand j’écris je dessine. »
Jean Cocteau
En 1909, la troupe des Ballets Russes débarque en France avec de nouvelles créations : Cléopâtre, Le Festin nu et Le Pavillon d’Armide. « Ils ont tout à coup enchanté Paris comme un feu d’artifice », racontera Jean Cocteau. Sous l’égide de leur redoutable et génial mentor Serge de Diaghilev, les danseurs offrent sur la scène du Châtelet une féerie, une originalité qui enthousiasment les spectateurs. Les journaux crient au miracle. Éclaboussé par les couleurs incandescentes d’un Orient revisité, Cocteau loue les décors de Benois et Bakst, les chorégraphies de Fokine, la virtuosité des ballerines Ida Rubinstein et Tamara Karsavina. En 1910, Schéhérazade sur la musique de Rimski-Korsakov enfièvre un peu plus le public.La présence de Nijinski dont les femmes auraient voulu faire leur esclave d’amour retient Cocteau dans les coulisses. Comprenant qu’il doit travailler avec les ensorceleurs, Cocteau tente de s’attirer les grâces de Diaghilev qui lui ordonne de l’étonner… « Dès cette minute, je décidai de mourir et de revivre » avouera le poète !
Jean Cocteau and the Ballet Russe partie 1 et 2 :
J’ai trouvé cette lettre bouleversante et d’une rare sincérité. Elle révèle l’amitié qui liait la chanteuse et le poète…
Edith Piaf, Riviera night-club, Miami Beach, Florida, USA
Le 28 Février 1953
Mon Jean Chéri,
Quelle joie de lire et relire ta lettre, je sais combien sont nombreux ceux qui t’aiment mais si tu pouvais savoir à quel point moi je t’aime malgré les rares moments où nous nous voyons, c’est très drôle l’impression que j’ai à chaque fois que je te vois, j’ai envie de te protéger contre toute la méchanceté du monde et je m’aperçois à chaque fois que c’est toi qui remontes et me redonnes du courage pour affronter justement ce monde si dur ! Ne trouves-tu pas que c’est merveilleux d’aimer quelqu’un sans avoir besoin de lui, de l’aimer seulement pour lui, parce que l’on sait que cet être est magnifique, eh bien je t’aime comme ça, quand j’entends ton nom, ou que je le lis quelque part je reçois toujours un choc au coeur !
Jean Cocteau (6 mars 1953 Le passé défini vol.2 ).
Photo 1 : Jean Cocteau et Edith Piaf pendant les répétitions du Bel Indifférent, en avril 1940 au Théâtre des Bouffes Parisiens.
Photo 2 : Jean Cocteau, Edith Piaf et Christian Bérard.
Photo 3 : Jean Cocteau, dessin : silhouette d’Edith Piaf dans le Bel Indifférent.