Jean Cocteau aimait la modernité. Il en a été l’un des principaux défenseurs. Il aimait aussi la jeunesse, l’audace, la prise de risque, le talent. Il a toujours soutenu les précurseurs qui bousculaient les habitudes et l’ennui. A une époque où tout va très vite, où tout meurt avant d’avoir éclos, il est important de montrer combien il a su maintenir « sa ligne ». Franc-tireur, il allait où personne ne l’attendait. Cette liberté, cette indépendance, lui permettent, soixante ans après son décès, de rester au centre des mondes littéraire, artistique et cinématographique.

Ce qui incite le Comité Cocteau et sa présidente, Dominique Marny, à vouloir le faire connaître des nouvelles générations en se tournant vers de jeunes et talentueux créateurs. Parmi ceux-ci, Atelier Paulin s’est imposé. Ses deux co-fondateurs, Anne Sophie Baillet et Mathias Lavaux, apprécient depuis longtemps l’oeuvre de « l’inconnu célèbre » et, sur leurs bjoux, tracent au fil d’or des mots qui font rêver ou se remémorer.

De plusieurs rendez-vous est née une collaboration Jean Cocteau et Atelier Paulin. La collection « Rencontres imaginaires » offre les symboles chers au poète : l’étoile, l’ange, le profil d’Orphée, le serpent… Ainsi que des phrases choisies dans ses textes : La Voix humaine, LeMystère de Jean L’Oiseleur ou Opium. Déclinés en coliers, bracelets, boucles d’oreilles, ces bijoux façonnés par les doigts habiles des artisans d’Atelier Paulin perpétuent l’esprit de celui qui répétait «  Mon oeuvre est difficile à ramasser ».

Il faut préciser que Cocteau a lui-même imaginé des bijoux pour Elsa Schiaparelli, Marie-Madeleine Jolly, Fred Samuel, Jean Vendome et François Hugo. Aujourd’hui la relève est assurée. L’artiste inspire celles et ceux qui le comprennent et l’accompagnent quand il déclare : « Je sais que la poésie est indispensable, mais je ne sais pas à quoi elle sert ». Une phrase que l’on pourrait tracer au fil d’or !

https://www.atelierpaulin.com/fr/227-collection-jean-cocteau